Après deux semaines d'interruption à cause de l'Action de Grâce (jour férié mystérieux qui n'empêche pas les équipes de choc de la police montréalaise de faire leur travail...), notre atelier reprend tranquillement. De nouveau en effectif réduit ce lundir soir, cinq braves survivantes se retrouvent pour de nouvelles aventures. Après un petit exercice d'échauffement qui portait sur des éléphants et sur des clés, qui ne fut pas une réussite pour tout le monde d'ailleurs, nous passons au programme du jour : la nouvelle.
Un des objectifs du cours est en effet de rédiger une nouvelle d'une page, avec ou sans « punch final » (comprenez « chute »), l'intérêt est ici d'achever pour de bon un projet et de le lire devant la classe, si on le souhaite bien entendu, car il ne s'agit pas de brusquer les grandes sensibles du groupe. Après moultes explications et moultes exemples, grâce auxquels je m'aperçois que personnellement, je préfère que ce soit punché, chacun se lance dans sa petite nouvelle. Certains l'ont commencé, d'autres ont simplement jeté quelques idées sur le papier pour savoir à peu près ce qui sera raconté et comment cela sera raconté. Verdict dans deux semaines, lors de la dernière séance de l'atelier.
Le moment le plus marquant étant selon moi celui où une participante, en revenant de sa pause cigarette, lance un « il fait bon dehors », alors qu'il me semblait bien que sur le chemin du pavillon De Sève où nous œuvrons, j'avais été transie par un bon 0°. Naïvement, j'objecte que je suis positivement gelée dès que je sors, un ange passe, et finalement, oula ma pauvre, là ce n'est rien. Aïe. Et pour me rassurer davantage, on me dit que le pire c'est lorsque le thermomètre oscille entre -8° et -12° (« là, il fait froid ») mais qu'à -20° et au-delà on ne sent plus rien. What else ?
La question est : pourquoi diable une frileuse devant l'éternel a-t-elle décidé de venir vivre dans un tel pays ?!
On me conseille aimablement « les pelures d'oignons et les zipper », autrement dit, préférer accumuler les couches de vêtements conjugués avec des fermetures éclair, car les différences de température entre l'extérieur et le métro ou les magasins se font très vite sentir. Si je n'aimais pas les petits animaux, je me paierai bien une peau de grizzly pour l'hiver !!
Événement digne d'intérêt : ce matin, 22 octobre 2008, il neige.
Un des objectifs du cours est en effet de rédiger une nouvelle d'une page, avec ou sans « punch final » (comprenez « chute »), l'intérêt est ici d'achever pour de bon un projet et de le lire devant la classe, si on le souhaite bien entendu, car il ne s'agit pas de brusquer les grandes sensibles du groupe. Après moultes explications et moultes exemples, grâce auxquels je m'aperçois que personnellement, je préfère que ce soit punché, chacun se lance dans sa petite nouvelle. Certains l'ont commencé, d'autres ont simplement jeté quelques idées sur le papier pour savoir à peu près ce qui sera raconté et comment cela sera raconté. Verdict dans deux semaines, lors de la dernière séance de l'atelier.
Le moment le plus marquant étant selon moi celui où une participante, en revenant de sa pause cigarette, lance un « il fait bon dehors », alors qu'il me semblait bien que sur le chemin du pavillon De Sève où nous œuvrons, j'avais été transie par un bon 0°. Naïvement, j'objecte que je suis positivement gelée dès que je sors, un ange passe, et finalement, oula ma pauvre, là ce n'est rien. Aïe. Et pour me rassurer davantage, on me dit que le pire c'est lorsque le thermomètre oscille entre -8° et -12° (« là, il fait froid ») mais qu'à -20° et au-delà on ne sent plus rien. What else ?
La question est : pourquoi diable une frileuse devant l'éternel a-t-elle décidé de venir vivre dans un tel pays ?!
On me conseille aimablement « les pelures d'oignons et les zipper », autrement dit, préférer accumuler les couches de vêtements conjugués avec des fermetures éclair, car les différences de température entre l'extérieur et le métro ou les magasins se font très vite sentir. Si je n'aimais pas les petits animaux, je me paierai bien une peau de grizzly pour l'hiver !!
Événement digne d'intérêt : ce matin, 22 octobre 2008, il neige.