jeudi 2 octobre 2008

N'ayons pas peur des mots !

Bien le bonjour à tous !

Après quelques jours difficiles de recherche d'emploi qui nous valurent des sueurs froides, nous revoici prêts à vous raconter notre petite vie à Montréal, Qc !

L'université de Montréal, dans son grand talent d'animer les choses, organise tout un programme d'activités culturelles, accessibles aux étudiants et à tout le monde, dans les domaines les plus variés : danse, cinéma, théâtre, couture, chant ou bande dessinée. Vous voulez vous initier au baladi, à l'animation radio, ou apprendre à recycler votre garde-robe ? Alors vous êtes chez vous. Pour ma part j'ai jeté mon dévolu sur l'atelier de création littéraire, à raison d'un atelier tous les lundi de 18h à 21h, jusqu'au 4 novembre.

60$ pour "lever des blocages, vaincre le syndrome de la page blanche, tout en jouant avec les mots et l'imagination". Appétissant ! Me voici donc à l'heure dite, parmi onze autres participants hétéroclites : un vieux journaliste complexé, une italienne, une grande bavarde, un informaticien inspiré, une névrosée, deux hystériques, une femme qui me fait des blagues que je ne comprend pas et pour finir un auteur qui ne sait pas comment écrire la pièce de théâtre qu'on lui a commandé. Au milieu de cela, une toute petite dame souriante nous explique qu'elle est là pour nous faire comprendre qu'écrire, c'est pas plus difficile qu'autre chose quand on sait comment commencer. Pô pire !!

Nous faisons des exercices, célébrons le grand Georges Perrec et sa Disparition (essayez d'écrire la première phrase d'un roman sans la lettre e, et après on se reparle) et certains osent même lire leurs jets devant tout le monde (dont moi, waouuuu exploit total), tout cela sans jamais aucun jugement. L'animatrice nous distribue un tas de polycopiés qui font baver la grande fan des dictionnaires que je suis : des synonymes, des idées par les mots, des symboles, des rimes, une petite fabrique de littérature et le très hilarant Exercices de style de Raymond Queneau qui manque de me faire pouffer de rire toute seule rien qu'en y repensant. Au programme la semaine prochaine : la poésie (réaction épidermique de rejet), la poésie japonaise Haïku je dirais-même. On verra bien, en attendant, je vais faire mes exercices ! J'ai choisi : la page arrachée (écrire une page d'un récit qui n'existe pas, comme si c'était la seule page qu'on ait pu trouver d'un livre perdu).

6 commentaires:

Ntonio a dit…

Oh, c'est excellent ça ! Parce qu'en fait, en France, je fais partie d'un club de littérature dans mon école, on aime bien se lancer dans quelques jeux et exercices de styles... Mais on n'a pas toujours d'idées !
Je crois que tu vas pouvoir me donner quelques idées à rapporter en janvier ^^

Laulau a dit…

Je vais vous envoyer mon collègue, le roi des jeux de mots et de l'esprit (d'aprés ses dires, il est bien le seul à penser ça de lui). Tiens, si vous pouviez le garder par chez vous, on vous en serait redevable.
A bientôt

Maison La Martiennerie a dit…

Je ne peux que me jeter de suite sur le commentaire... Bon j'irai bien à Montreal, rien que pour participer à cette activité littéraire, waouh !!! J'en bave...
Et cela me donne envie d'écrire, vraiment.
A 10 000 idées jours, et 100 000 projets par an, j'avoue que cela m'excite... Mais c'est toujours difficile de commencer et souvent laborieux de continuer et jamais le temps de terminer.
J'espère que cette activité donnera l'occasion de nous faire vivre une série sur ce blog décidément bien agréable à lire !!!

Laurie a dit…

écrire une page arrachée d'un livre inconnu c'est une idée géniale! ça donne vraiment envie de se mettre à écrire d'avoir de telles idées à porté de la plume ^^ bon courage pour tout ça et j'ai hâte de lire tes écrits ! gros bisous !!!

niouk-niouk a dit…

C'est dur comme jeu, bon je commence.

Ah, un roman qui ira à sa fin, pourquoi pas dans un an, voir avant....

J'ai pas mis de "e" ...nananère!!!
Bon ok ->

Philou89 a dit…

Je reste bouche bée !
Je reste quoi !
Mon clavier reste muet !
Mon imprimante manque de toner !


Mon crayon fait grise mine devant la page blanche !