Et voici, sous vos yeux ébahis, l'immense campus de l'université de Montréal, celui où moi, Élisa, je vais étudier durant toute une année universitaire. D'aucuns se diront que, nom de Dieu, c'est fichtrement grand, mais ici on serait plutôt enclin à dire, bah tabarnac', c'est normal icitte ! En effet, les universités sur le continent nord-américain ont tendance à s'étendre et à ne pas lésiner sur les moyens pour offrir aux étudiants les meilleures conditions de travail.La grosse différence est qu'ici l'université est payante, une année coûte environ 2000$ pour un 1er cycle (l'équivalent de la licence française), et les droits de scolarité augmentent au fil des diplômes. A cela s'ajoutent les généreux donateurs de l'université qui n'hésitent pas à investir quelques millions de dollar dans la construction d'un nouveau département, ou dans l'équipement de tout le campus, comme l'a fait notre désormais célèbre Jean Coutu ou encore la Banque Laurentienne. Les installations peuvent donc être convenables ! Une autre différence notoire est qu'ici, chaque diplôme mène à des secteurs professionnels précis, et l'université garantit que chaque étudiant pourra, grâce à ses études, s'assurer la carrière qu'il veut et qu'il mérite.
Le grand immeuble que vous apercevez en haut à gauche du montage grandiose de Romain, n'est autre que le pavillon Jean-Brillant, siège de mon futur département de littératures de langue française. La grande question est : ne vais-je pas me perdre dans de si vastes surfaces ? Moi qui suis habituée aux petits locaux amiantés de la Sorbonne Nouvelle ? Réponse la semaine prochaine. On distingue également un morceau de l'immense parking de l'université, le pavillon Samuel-Bronfman (lieu sacré où reposent les livres rares et anciens...). À titre indicatif, le campus s'étend sur quatre stations de métro, nous sommes donc loin de vous en tracer un portrait exhaustif.
4 commentaires:
Elisa, il va falloir t'équiper d'un chapeau de chantier pour te protéger des "chutes de documents".
Une boussole ou un GPS serai d'une bonne aide ;-)
Ils savent prendre des mesures pour leur étudiants ces quebecois ! Une Université de qualité passerait-elle par une privatisation ? A en croire les nôtres délaissées depuis trop longtemps, on y échappera pas et cela se fera dans la douleur, alors que le Canada mais pas seulement on fait avancer leur Université en terme de formation professionnelle et de force de travail dans la vie active, comme une réponse logique au besoin du monde...
J'ai pu remarquer qu'il y avait aussi un pavillon Marcelle Coutu, la femme du maintenant célèbre Jean. Accorder les mêmes distinctions à la femme d'un célèbre entrepreneur, devrait ravir ceux qui sont encore très conservateurs par rapport au rôle de la femme dans la société civile !
Tabernacle, tu vas nous faire des études correc Elisa !!!
Au pays des nousavonsmieuxquelesautresnoussommeslesplusfortnousavonslaplusbellefemmedefrancecommefemmedeprésidentnousallonsreglerleproblèmeafghanj'enpasseetdesmeilleurs la réforme est en marche, les bourses aux étudiants ont augmenté de 2,5 % et les frais de d'inscription de 15 %. Heureusement le prix du Macdo a augmenté de 1,5 € ce qui permet d'augmenter le salaire de l'étudiant non boursier car ces parents gagnent plus de 1900 € à deux pour une moyenne de 41 h/sem avec 3 enfants à charge, ce salaire augmente de 3 % si vous travailler en service de nuit. ici aussi la réforme est en marche.
un commentaire pour en fait dire : pas de commentaire
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